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Un bus percute une garderie et tue deux enfants : un cauchemar inimaginable

Le drame se déroule ce mercredi à 8h30 tapante heure locale, (13h 30GMT) dans une garderie de la ville de Laval, située au Nord de l’ile de Montréal au Canada. Alors que les parents sont sur le chemin de l’école pour déposer leurs enfants tout joyeux et excités d’acquérir de nouvelles connaissances et de s’amuser avec leurs amis, qui, pour la plupart s’y trouvait déjà, l’inimaginable se produit. Un bus de la municipalité, roulant à grande vitesse traverse le parking de la garderie et rentre en plein dans l’école tuant deux enfants, dont l’un y passa sur le champ et l’autre, après sa prise en charge par les ambulanciers d’après les informations de (C NEWS), un acte volontaire soupçonne-t-on. A côté, six enfants blessés et d’autres retrouvés coincés sous l’autobus au moment de la collision mais sont désormais hors de danger selon la porte-parole des forces de l’ordre de Laval, Erika Landry. Un coup très dur pour les parents ayant perdus leurs enfants, qui désormais ne se contenteront que de regarder les autres parents amener les siens à l’école.

Sidérés, les habitants de ce petit quartier de Saint Rose rapportent des témoignages dans un mélange d’indignation, d’effroi et de tristesse. « J’ai la tête qui tourne, c’est vraiment difficile pour moi de parler. Tout ce que je peux dire là, c’est que je suis en colère» : a confié à l’ATF Mona Gilot, qui travaille pour cette garderie depuis un an. Dans un élan de compassion, le premier ministre Canadien a déclaré ; « Je suis dévasté. Nous le sommes tous. Je ne peux pas imaginer ce que les familles traversent. C’est le plus grand cauchemar inimaginable pour n’importe quel parent », tout en annonçant qu’il se rendrait à Laval dès le lendemain.

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 Par ailleurs, la propriétaire de cet établissement qui accueillait autrefois 80 à 85 petits pensionnaires, se trouve confrontée à une véritable impasse voyant le bus littéralement encastré dans une partie du bâtiment, le toit ayant succombé. Des lors, tous les drapeaux du Québec ont été mis en berne en mémoire des victimes, la tour du stade Olympique de Montréal et l’emblématique tour CN de Toronto éteintes en hommage à ces enfants partis très tôt. Le lendemain, des fleurs et des peluches étaient déposées et des chandelles allumées près de la garderie ou devant l’église à  proximité par les habitants, les larmes aux yeux. Ce malencontreux évènement tend à nous rappeler l’accident qui avait eu lieu en 2018 toujours dans la ville de Montréal, où Alek Minassin avait foncé sur une foule au centre-ville, faisant 11 morts et 16 blessés, ce qui constituait ainsi l’attaque à la voiture bélier la plus meurtrière de l’histoire.

Le conducteur arrêté et jugé

Pierre Saint-Amand, le conducteur du bus est arrêté peu après les faits pour « homicide et conduite dangereuse ». Après quelques interrogations par la police, il ne présentait aucun antécédent judiciaire. Il a d’abord été transféré dans un hôpital psychiatrique car il manifestait de sérieux troubles. Selon les témoins, il paraissait « agité », était à « moitié nu » et « ne cessait de crier ». Ce sont des parents venus déposer leurs enfants à l’école qui ont tenté de le maitriser ainsi qu’un voisin. « Il a ouvert la porte. Il a enlevé ses vêtements. Il était totalement nu. Il était dans un autre monde, il n’arrêtait pas de crier, il ne disait pas de mots. On a plongé sur lui pour le maitriser » relata à la Radio Canada Hamdi Ben Chaabane, le voisin ayant aidé à mobiliser le chauffeur.

Ainsi, c’est depuis cet hôpital, menotté sur son lit qu’il a brièvement comparu par Visio conférence. D’après le verdict du tribunal, le suspect fait face à neuf chefs d’accusation, dont « meurtres avec préméditation » et « tentatives de meurtre ». Son dossier renvoyé au 17 février, il restera détenu à l’hôpital en attendant son audience.

Un acte jugé délibéré

Pas de mobile à l’immédiat mais de sérieux soupçons. « On pense que c’est délibéré, mais nous ne connaissons pas le mobile » : a déclaré Pierre Brochet, chef de la police de Laval. En effet, le conducteur du bus âgé de 51 ans a manifesté des comportements très étranges laissant les témoins de la scène ainsi que la police  soupçonner son acte de volontaire. Durant son interrogatoire, il n’a pas daigné masquer un de ces sourires mesquins, tentant à maintes reprises de se détacher de son lit d’hôpital et refusant même de s’exprimer et se contentant de hocher la tête en guide de réponse aux questions du juge.

De plus, en anonymat, un autre chauffeur de bus de la ville a confié ses soupçons en déclarant: « Je fais ce trajet tous les jours et je peux vous dire que je suis sûr que ce n’est pas un accident. La garderie est trop loin du rond-point pour que ce soit un accident ».

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