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Saint-Nazaire: Un bébé meurt de méningite et sa maman porte plainte contre l’hôpital

Une méningite bactérienne à pneumocoque ayant provoqué l’inflammation du cerveau, c’est ce dont souffrait la petite Constance âgée de seulement 6 mois lorsqu’elle a été emmenée à l’hôpital Saint- Nazaire. Une maladie qui a malheureusement été découverte bien trop tard. Elle a commencé à se manifester chez la petite en fin du mois d’Octobre dernier avec des violents vomissements, une température très élevée allant jusqu’à 38,5°C. « Je n’avais jamais vu ça même avec ma grande » avait confié sa mère, interviewée par Ouest France.

Prise de panique, sa maman Flavie, jeune mère de famille se rend avec l’enfant aux urgences de l’hôpital, situé dans la commune de Saint-André-des-Eaux, en Loire-Atlantique. Le médecin n’ayant apparemment pas pris son cas au sérieux, s’est contenté de lui prescrire juste un doliprane et un anti-vomitif rassurant la jeune maman que tout ira pour le mieux; d’ailleurs, il lui a demandé de rentrer deux heures après étant donné que la situation du bambin venait à se stabiliser et qu’il n’y avait plus assez de places pour la garder au sein de l’établissement.

Cependant, plus tard dans la nuit, le cauchemar se répète alors la jeune constante est prête à être couchée. La jeune Flavie constate que la santé du bébé se détériore de plus en plus car elle est encore frappée par de violents vomissements, sa température reste élevée à l’extrême, les yeux sont gonflés, et en plus de cela, elle refuse de s’alimenter normalement.  » Je sentais qu’elle n’allait pas bien, elle avait les yeux bouffis » explique t-elle à Ouest France.

Ainsi, le lendemain matin, elle reprend le chemin des urgences sous la recommandation de l’agence SOS Médecins qu’elle a eu à contacter plus tôt. Une fois sur place, une infirmière de l’hôpital lui révèle que le médecin chargé de la prise en charge de l’enfant avait prévenu qu’il y’aurait de grandes chances qu’elles reviennent, ce qui ne réjouit pas le cœur de la jeune maman. C’est après une série d’examen que Constance est déclarée atteinte d’une méningite bactérienne à pneumocoque, l’une des formes les plus graves de la maladie.

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Immédiatement, la petite innocente est transférée dans un hôpital de Nantes, en salle de réanimation pour être gardée dans le Coma, son cerveau ayant été touché. Deux semaines plus tard, la situation n’évoluant pas, la petite fille a été débranchée du Coma à la demande de ses parents. Peu de temps après, elle rend l’âme. Son décès a été officiellement déclaré le 29 novembre 2022, à 12h 58 précises. Un calvaire pour sa maman, qui ne compte pas en rester là.

Une plainte pour réparation et prévention

Source: Actu.fr.
L’hopital Saint-Nazaire pointé du doigt

Suite à ce triste évènement, la jeune maman décide de saisir son avocat et de porter plainte contre l’hôpital de Saint-Nazaire pour homicide involontaire car elle considère que la mort de sa petite Constance relève d’une pure et simple négligence de la part du médecin. « Si elle avait eu son traitement antibiotique dès le lundi 31 Octobre(…) elle serait peut être encore envie aujourd’hui déplore t-elle. Elle dit vouloir non seulement obtenir réparations, mais aussi faire évoluer les mentalités par rapport à une maladie qu’elle estime « pas assez connue », la méningite.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes l’ont taxé de personne vénale. « L’argent ne me ramènera pas mon bébé » lança t-elle en guise de réponse. « Je veux que le court passage sur terre de ma fille ne serve pas à rien » ajouta la jeune maman. Son action est avant tout motivée pour que le cas de Constance « serve d’exemple » et que les « mamans soient plus écoutées ». Par là, elle s’engage à « faire de la prévention » et décide de porter son histoire à la télévision pour alerter les autres parents tout en rappelant l’importance de la vaccination. Un acte qui a pu sauver la vie d’un autre bébé, sa maman déjà avisée sur les symptômes et la prise en charge de cette terrible maladie.

En parallèle, elle aimerait que les « médecins soient mieux informés pour ne plus confondre la méningite avec une grippe ou une gastro ». » La méningite est une maladie pas assez connue, pas assez médiatisée, estime t-elle. « Je voudrais que le médecin se rende compte de son erreur, du fait qu’il n’a pas été assez consciencieux, a t-elle complété.

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