San Francisco enquête sur le signe « X » de Twitter. Musk répond avec un emoji riant
Le siège de la plate-forme de médias sociaux, autrefois connue sous le nom de Twitter, à San Francisco, est au centre d’une enquête menée par le département d’inspection des bâtiments de la ville. En effet, l’entreprise a installé un panneau clignotant en forme de « X » au-dessus de son bâtiment sans obtenir les autorisations nécessaires.
Vendredi dernier, un inspecteur municipal s’est rendu au siège de Twitter pour signaler l’infraction et évaluer le panneau sur le toit, comme le stipule la plainte officielle. Cependant, les représentants de Twitter ont refusé l’accès en expliquant que la structure était un panneau lumineux temporaire pour un événement. Malgré cela, l’inspecteur a insisté sur le fait que tout panneau sans permis devait être retiré.
Le lendemain, l’inspecteur est retourné sur les lieux pour examiner à nouveau le toit, mais l’accès a de nouveau été refusé par les responsables de l’entreprise.
Cette violation de la réglementation de la ville intervient après qu’un incident similaire ait été signalé concernant le panneau original de Twitter, qui présentait son nom et son logo emblématique de l’oiseau bleu. La police de San Francisco avait empêché le retrait de ce panneau car l’entreprise n’avait pas les autorisations appropriées et n’avait pas pris les précautions nécessaires pour la sécurité des piétons.
Pendant que cette affaire des panneaux illégaux se déroulait, Elon Musk, propriétaire de Twitter, a publié sur Twitter une vidéo dévoilant le nouveau panneau « X » en noir et blanc, marquant ainsi un nouveau changement radical dans la refonte de la plate-forme de médias sociaux, suite à des annonces faites la semaine dernière.
NPR a tenté d’obtenir un commentaire de Twitter sur cette situation, mais l’entreprise n’a pas encore répondu. Toutefois, face à une allégation selon laquelle les autorités de San Francisco chercheraient à contraindre Musk à retirer le panneau « X », le propriétaire de Twitter a répondu avec un emoji qui pleure de rire.
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Dans un autre article, il est mentionné qu’Apple a finalement donné son feu vert au changement de nom de l’application Twitter en X, après plusieurs semaines de modifications de ses identifiants sociaux et de sa marque. En effet, Twitter avait renommé ses applications iOS et Android avec le nouveau logo « X », mais n’avait pas pu modifier le nom réel de l’application sur l’App Store en raison d’une erreur du portail de gestion des applications d’Apple.
Finalement, Apple a exceptionnellement accordé à X Corp. d’Elon Musk le droit d’utiliser un nom d’application à une seule lettre, bien que cela ne soit généralement pas autorisé. Le slogan de l’application sur l’App Store a également été modifié pour devenir « Blaze Your Glory !! ».
Cependant, le changement de marque de Twitter sur Android s’est fait sans obstacles, puisque l’application a pu changer son nom en X en même temps que le changement de logo.
Le propriétaire de l’application X a également pris le contrôle du compte Twitter @x sans préavis à son propriétaire d’origine, sans compensation, et a proposé à ce dernier une sélection de produits X et une visite du siège social de l’entreprise, en signe d’appréciation.
Enfin, dans le troisième article, la ville de San Francisco confirme qu’une plainte a été déposée concernant le panneau « X » clignotant installé sur le siège social de Twitter. Les responsables de la ville ont effectué deux visites sur les lieux et ont émis un avis de violation pour travaux sans permis, car l’ajout de nouvelles lettres ou symboles sur un panneau nécessite une autorisation.
Pour l’instant, les répercussions financières pour X ne sont pas encore connues. Cependant, la situation a suscité une certaine moquerie de la part d’Elon Musk, propriétaire de Twitter, qui a répondu avec un emoji riant à l’allégation selon laquelle les autorités de San Francisco cherchaient à le contraindre à retirer le panneau.
La saga du panneau « X » semble donc se poursuivre, suscitant l’intérêt et la curiosité des internautes et de la presse. Reste à savoir quelles seront les conséquences finales pour Twitter et son propriétaire, ainsi que l’impact que cela aura sur la plate-forme de médias sociaux. Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire.