Coup d’État au Niger : Tensions Croissantes et Incertitudes avant un Sommet Crucial de la CEDEAO
La situation au Niger se tend davantage à l’approche d’un sommet crucial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les relations entre Niamey et Paris se détériorent alors que les militaires au pouvoir accusent la France de libérer des djihadistes et de violer l’espace aérien du pays. Ce bras de fer intervient à la veille d’un sommet important où les dirigeants des pays membres de la CEDEAO, opposés au coup d’État, se réuniront à Abuja pour évaluer la situation.
Les tensions ont augmenté avec l’annulation d’une délégation conjointe de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’ONU pour se rendre à Niamey. Les nouveaux dirigeants nigériens ont justifié cette annulation pour des raisons de sécurité et en raison de la colère des populations locales. Cependant, la priorité reste à la diplomatie, bien que l’intervention armée ne soit pas exclue en cas d’échec des négociations.
Diplomatie en avant-plan malgré les tensions
La diplomatie reste la priorité pour les pays membres de la CEDEAO, bien que la menace d’une intervention militaire soit toujours présente. La nomination d’un Premier ministre civil, Ali Mahaman Lamine Zeine, suggère un pas vers la transition, mais les négociations avec les putschistes restent difficiles. La délégation de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’ONU a tenté de se rendre à Niamey, mais sa mission a été annulée pour des raisons de sécurité. La situation reste incertaine, avec des appels pour le retour à l’ordre constitutionnel.
La nomination d’un Premier ministre civil, Ali Mahaman Lamine Zeine, semble être un premier pas vers un gouvernement de transition. Pourtant, les putschistes restent fermes, refusant les tentatives de négociations. La CEDEAO a également exprimé son inquiétude concernant les conditions de détention du président renversé, Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d’État du 26 juillet.
A Lire: La France suspend ses aides au Burkina Faso en raison de la crise au Niger
Soutien international et inquiétudes
Les États-Unis et la France jouent un rôle diplomatique important pour résoudre la crise. Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest sont confrontés à des décisions cruciales lors du sommet d’Abuja, alors que les appels à rétablir l’ordre constitutionnel se multiplient. La situation reste tendue, et la manière dont cette crise sera résolue aura des répercussions majeures sur la stabilité régionale.
Enfin, la France et les États-Unis, en tant que puissances occidentales, continuent d’apporter leur soutien à la CEDEAO pour rétablir la démocratie au Niger. Les pressions internationales s’intensifient alors que la région cherche des solutions pour sortir de cette crise politique et sécuritaire complexe.
