Affaire des « Sextapes » en Guinée équatoriale : Un scandale qui ébranle le pouvoir
Scandale des "sextapes" en Guinée équatoriale : un haut fonctionnaire au cœur d’une affaire qui ébranle le pays
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ToggleUn scandale à caractère sexuel inédit en Guinée équatoriale
Depuis début novembre 2024, plusieurs centaines de vidéos explicites, surnommées « sextapes », ont envahi les réseaux sociaux. Ces enregistrements montrent Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’Agence nationale d’investigation financière, dans des actes sexuels au sein de son bureau ministériel. Ces vidéos impliquent également des épouses de dignitaires politiques, exacerbant le choc au sein du pays.
Selon des sources locales, les vidéos auraient été filmées sans le consentement de certaines femmes impliquées. Ce déferlement médiatique place la Guinée équatoriale sous le feu des projecteurs internationaux.
Réactions des autorités et sanctions immédiates
Le gouvernement a rapidement réagi face à l’ampleur de la crise. Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président du pays, a annoncé sur les réseaux sociaux que des mesures strictes seraient prises contre tout fonctionnaire surpris dans des actes sexuels au sein des institutions publiques.
Par décret présidentiel, Baltasar Ebang Engonga a été démis de ses fonctions, une décision confirmée par la télévision d’État. Déjà emprisonné pour une affaire de détournement de fonds publics, Engonga pourrait également être poursuivi pour atteinte à la santé publique si des examens médicaux révélaient qu’il souffre d’une maladie sexuellement transmissible.
Un impact sans précédent sur la société et l’infrastructure numérique
Pour contenir la diffusion des vidéos, le gouvernement a ralenti l’accès à Internet, limitant ainsi la transmission des images. Cependant, cette mesure a suscité des critiques, notamment de la part des citoyens et des observateurs internationaux, qui y voient une tentative de contrôle des libertés numériques.
Le scandale a également relancé les débats sur la corruption et l’éthique au sein des élites équato-guinéennes. En effet, Engonga est apparenté à des figures influentes du régime, renforçant l’image d’un pouvoir oligarchique et opaque.
Des répercussions au-delà des frontières nationales
Le hashtag #BaltasarEbangEngonga est devenu viral, générant des milliers de commentaires sur des plateformes telles que Facebook, X (anciennement Twitter) et TikTok. Des personnalités internationales ont également réagi, amplifiant la portée de l’affaire. Ce scandale met en lumière une gestion chaotique et des failles dans la gouvernance du pays.
Les vidéos, partagées massivement sur WhatsApp avant de se propager sur d’autres réseaux, continuent de susciter des discussions. Cette crise risque de ternir davantage l’image de la Guinée équatoriale sur la scène internationale, déjà fragilisée par des accusations de corruption et des violations des droits humains.
Conséquences politiques et sociétales
Ce scandale pourrait marquer un tournant dans la perception du régime équato-guinéen. Les critiques, tant internes qu’externes, mettent en avant le fossé grandissant entre les élites et la population. Par ailleurs, des mesures supplémentaires, comme l’installation de caméras dans les bureaux gouvernementaux, sont envisagées pour éviter de futurs incidents.
L’affaire Baltasar Ebang Engonga est un révélateur des dysfonctionnements systémiques en Guinée équatoriale. Elle met en lumière des abus de pouvoir et un climat d’impunité, tout en interrogeant les limites des libertés individuelles face à des scandales de grande ampleur. Les jours à venir seront décisifs pour évaluer l’impact politique et social de cette affaire.