Cinéaste William Friedkin, réalisateur de « The Exorcist » et « The French Connection », décède à 87 ans
William Friedkin, le cinéaste oscarisé qui est devenu un réalisateur de premier plan dans la trentaine avec les captivants « The French Connection » et l’effrayant « The Exorcist », et qui a lutté au cours des décennies suivantes pour égaler son succès initial, est décédé. Il avait 87 ans.
Friedkin, qui a remporté l’Oscar du meilleur réalisateur pour « The French Connection », est décédé lundi à Los Angeles, selon Marcia Franklin, son assistante exécutive depuis 24 ans, au nom de sa famille et de sa femme, l’ancienne directrice de studio Sherry Lansing.
Il avait marqué son nom avec deux des plus grands succès au box-office des années 1970, mais malgré quelques succès ultérieurs, il n’a jamais retrouvé ses premières lettres de noblesse.
L’une de ses œuvres les plus célèbres, « The French Connection », basée sur une histoire vraie, raconte les efforts du détective rebelle de la police de New York, James « Popeye » Doyle, pour traquer le Français Fernando Rey, cerveau d’un important trafic de drogue acheminant de l’héroïne aux États-Unis. Elle contient l’une des scènes de poursuite les plus palpitantes jamais filmées.
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Il a suivi avec un autre blockbuster encore plus grand, « The Exorcist », adapté du roman à succès de William Peter Blatty sur une fillette de 12 ans possédée par le diable. Les scènes éprouvantes de possession de la jeune fille et un casting splendide, dont Linda Blair dans le rôle de la fille, Ellen Burstyn dans celui de sa mère et Max Von Sydow et Jason Miller dans ceux des prêtres qui tentent de chasser le diable en elle, ont contribué à faire du film une sensation au box-office.
Après le succès critique de « The French Connection », il a réalisé « The Exorcist », qui a rapporté un incroyable 500 millions de dollars dans le monde, inaugurant ainsi l’ère des blockbusters au cinéma. Cependant, il n’a jamais réussi à égaler à nouveau le succès de ces premières œuvres.
Ses autres crédits cinématographiques incluent « To Live and Die in L.A. », « Cruising », « Rules of Engagement » et un remake télévisé de la pièce classique et du film de Sidney Lumet, « 12 Angry Men ». Friedkin a également réalisé des épisodes de séries télévisées telles que « The Twilight Zone », « Rebel Highway » et « CSI: Crime Scene Investigation ».
Sa mort est survenue quelques semaines seulement avant la sortie de son dernier film en tant que réalisateur, « The Caine Mutiny Court-Martial », un film basé sur la pièce de Herman Wouk, qui devait être présenté en première au Festival du film de Venise.
En réfléchissant à la séquence emblématique de la course – poursuite dans « The French Connection », Friedkin a déclaré que c’était légitimement dangereux pour la vie et qu’il ne le referait jamais.
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« Tout ce que vous voyez, nous l’avons réellement fait. Il n’y avait pas de CGI à l’époque. Il n’y avait aucun moyen de le truquer. J’ai simplement appuyé sur l’accélérateur, et nous avons atteint 90 miles à l’heure dans la circulation en ville », a-t-il déclaré:
« Le fait que personne n’ait été blessé relève du miracle. Le fait que je n’aie pas été tué, le fait que certains membres de l’équipe n’aient pas été blessés ou tués. C’est une chance que je ne prendrais jamais à nouveau. J’étais jeune et je m’en fichais. Je suis simplement sorti et je l’ai fait. J’ai cherché à créer une superbe scène de poursuite et je ne me souciais pas des conséquences, et maintenant je le fais. »
