Irak

Comment la CIA a traqué et éliminé Oussama Ben Laden : La vérité sur une décennie de chasse à l’homme

Une traque de dix ans pour capturer l’ennemi public numéro un

Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA et l’armée américaine se sont lancées dans une chasse à l’homme sans précédent pour retrouver Oussama Ben Laden, chef d’Al-Qaïda. Pendant dix ans, il a réussi à échapper à la plus grande puissance du monde, avant qu’une erreur fatale ne mène à une opération secrète qui a changé l’histoire.

Le début de la traque : des montagnes de Tora Bora aux zones tribales du Pakistan

Une priorité absolue pour les États-Unis

Quelques jours après le 11 septembre, George W. Bush déclare la guerre contre le terrorisme. La CIA met en place une cellule dédiée regroupant des centaines d’experts et d’agents de terrain pour traquer Ben Laden.

Leur première hypothèse : il est en Afghanistan, sous la protection des Talibans. Malgré un ultimatum, ceux-ci refusent de livrer le chef d’Al-Qaïda. Moins d’un mois après, l’armée américaine envahit le pays.

L’évasion de Tora Bora : la CIA échoue de peu

Pour fuir, Ben Laden prend la direction du Pakistan, mais il est poursuivi de près par les forces américaines. Il trouve refuge dans les montagnes de Tora Bora, un réseau complexe de grottes et de bunkers qu’il connaît bien.

L’armée américaine, bien qu’ayant localisé sa cachette, hésite à envoyer des troupes importantes. Un petit commando est finalement déployé, appuyé par des bombardements intensifs. Pourtant, Ben Laden parvient à s’échapper, aidé par des alliés afghans.

Un fantôme insaisissable

Dès lors, Ben Laden disparaît complètement. Il adopte une stratégie stricte :

  • Aucun téléphone ni internet,
  • Aucun contact direct avec des inconnus,
  • Déplacements limités et ultra-discrets.

Pendant plusieurs années, la CIA perd sa trace, et les rumeurs circulent : mort, malade, caché dans une autre région du monde. Mais une erreur de son réseau va tout changer.

La CIA reprend espoir : la piste du messager

Un prisonnier donne un indice clé

Lors de l’opération de Tora Bora, plusieurs membres d’Al-Qaïda sont capturés et envoyés à Guantanamo. Parmi eux, Mohammed al-Qahtani, suspecté d’être le 20ᵉ pirate de l’air du 11 septembre.

Sous la torture et les interrogatoires poussés, il donne un nom : Abou Ahmed al-Kuwaiti, un messager qui ferait le lien entre Ben Laden et le monde extérieur.

Mais aucune information précise sur lui n’existe. La CIA sait qu’il commettra une erreur tôt ou tard.

L’appel qui change tout

En 2010, après quatre ans d’attente, un appel suspect est intercepté. L’interlocuteur inconnu semble être al-Kuwaiti. Grâce aux métadonnées et aux antennes téléphoniques, la CIA suit ses déplacements.

L’élément clé : il retourne régulièrement à un point fixe, une maison à Abbottabad, au Pakistan.

La maison d’Abbottabad : un repaire suspect

Une résidence ultra-sécurisée

La CIA surveille discrètement la maison suspecte et constate plusieurs éléments troublants :

  • Aucun téléphone ni internet,
  • Déchets systématiquement brûlés,
  • Des murs très hauts avec des barbelés,
  • Un homme grand observé en train de se promener régulièrement dans le jardin.

Les experts estiment qu’il y a 50 à 80 % de chances que cet homme soit Ben Laden. Mais pour en être certain, il faut passer à l’action.

Obama doit prendre une décision

Le président Barack Obama, conscient des risques diplomatiques et militaires, a deux options :

  1. Bombarder la maison : rapide, mais impossible de confirmer la mort de Ben Laden, avec des victimes civiles inévitables.
  2. Un raid des Navy SEALs : risqué, mais il permet une confirmation visuelle.

Après une nuit de réflexion, Obama choisit le raid.

L’opération Neptune Spear : l’assaut final

Une mission ultra-secrète

L’attaque est prévue pour la nuit du 1er au 2 mai 2011. Un groupe de 23 Navy SEALs, spécialement entraînés, est sélectionné.

Les soldats répètent l’opération sur une réplique de la maison pendant trois semaines, dans le secret le plus absolu.

L’infiltration au Pakistan

À 22h30, deux hélicoptères furtifs décollent d’Afghanistan. Mais à l’atterrissage, l’un des appareils s’écrase sur le mur d’enceinte. Les SEALs doivent improviser.

  • Premier étage : un homme armé est abattu, une femme tente de le protéger.
  • Deuxième étage : un autre homme est éliminé. Il s’agit du fils de Ben Laden.
  • Troisième étage : l’accès est barricadé.

Ben Laden est abattu

Les SEALs entrent dans une pièce où un homme grand, barbu et mince se tient au fond. Trois tirs retentissent.

À Washington, la tension est à son comble. Soudain, un agent annonce :

« Geronimo EKIA » (Enemy Killed In Action).

Oussama Ben Laden est mort.

Obama, après un long silence, dit : « On l’a eu. »

Les conséquences de l’opération

Une mission réussie en 40 minutes

En moins d’une heure, les SEALs :

  • Confirment l’identité du corps par test ADN,
  • Récupèrent des disques durs et documents sur Al-Qaïda,
  • Détruisent l’hélicoptère accidenté,
  • S’exfiltrent en toute discrétion.

Obama annonce la nouvelle au monde

Des milliers d’Américains célèbrent la nouvelle dans les rues. Obama fait un discours historique, mais prend une décision controversée :

  • Aucune photo du corps ne sera publiée,
  • Le corps est immergé en haute mer, évitant la création d’un lieu de pèlerinage.

Cela alimente de nombreuses théories du complot.

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Bilan : une victoire, mais à quel prix ?

La traque de Ben Laden marque un tournant dans la lutte contre le terrorisme. Pourtant, elle soulève des questions :

  • Torture et surveillance de masse : les États-Unis ont utilisé des méthodes extrêmes pour le retrouver.
  • Al-Qaïda : malgré cette victoire, l’organisation n’a pas disparu.
  • Valeurs et radicalisation : les deux camps ont été aveuglés par leur extrémisme.

Alors, peut-on vraiment parler d’une victoire ?

Christiano Btf

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