Une élève en kimono « exclue » de son lycée à Lyon : la famille dépose plainte
Une récente controverse émerge à Lyon où une lycéenne aurait été exclue de son établissement pour avoir porté un kimono, en violation de l’interdiction de l’Abaya mise en place depuis la rentrée scolaire. La jeune fille aurait été invitée à retirer son kimono lors d’une intervention de l’administration dans sa classe, et son accès aux cours aurait été refusé. La famille de l’élève compte déposer plainte pour discrimination en raison de l’appartenance religieuse, s’appuyant sur l’argument selon lequel le simple port d’un kimono ne devrait pas être assimilé à une manifestation ostensible de religion. Le rectorat de Lyon a réfuté l’exclusion de l’élève, affirmant qu’elle était revenue en cours l’après-midi même, mais la famille maintient son intention de porter plainte. Cette affaire alimente la polémique autour de l’interdiction des signes religieux à l’école.
Le port d’un kimono en classe : une tentative de contourner l’interdiction de l’abaya ?
La récente interdiction du port de l’abaya à l’école, édictée par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a suscité des débats et des controverses. Une lycéenne de Lyon se retrouve au centre d’une dispute après avoir porté un kimono en classe, que l’établissement a considéré comme une tentative de contourner l’interdiction. La jeune fille, âgée de 15 ans et en classe de seconde, aurait refusé de retirer le kimono malgré les demandes du personnel de l’école, ce qui aurait finalement entraîné son renvoi. Son avocat envisage de déposer une plainte pour discrimination religieuse, argumentant que le simple port d’un kimono ne constitue pas une manifestation ostensible de religion. Cependant, le rectorat de Lyon a contesté l’exclusion de l’élève, affirmant qu’elle était retournée en cours plus tard dans la journée. Cette affaire soulève des questions sur la manière dont les écoles interprètent et appliquent l’interdiction des signes religieux.
Le cabinet a été saisi ce jour par une jeune lycéenne ayant été exclue ce matin, par le proviseur, car elle portait un kimono.
Une plainte pour des faits de discrimination en raison de l’appartenance religieuse va être déposée.
Notre communiqué de presse. pic.twitter.com/L6y5JCvhJ4— Nabil Boudi (@BoudiNabil) September 5, 2023
Lyon : Une lycéenne exclue pour avoir porté un kimono, la polémique enfle
Une lycéenne à Lyon se trouve au cœur d’une polémique après avoir été exclue de son établissement pour avoir porté un kimono par-dessus ses vêtements. Cette situation survient dans le contexte de l’interdiction récente du port de l’abaya à l’école, décidée par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. L’école aurait estimé que le kimono était une tentative de contourner cette interdiction. La famille de l’élève a déposé une plainte pour discrimination religieuse, arguant que le simple port d’un kimono ne constitue pas une manifestation ostensible de religion. Le rectorat de Lyon a nié l’exclusion de l’élève, affirmant qu’elle était revenue en cours l’après-midi même. Cette affaire soulève des questions sur l’interprétation et l’application de l’interdiction des signes religieux à l’école, ainsi que sur le respect du principe de laïcité.