TRUMP : 23 NATIONALITÉS AFRICAINES INTERDITS AUX ÉTATS-UNIS

Le président Donald Trump, dans son second mandat, a étendu de manière significative la politique d’interdiction de voyage initialement mise en place lors de son premier mandat. Un nouveau décret présidentiel, signé le 20 janvier 2025, cible désormais 43 pays en imposant différentes formes de restrictions d’entrée sur le territoire américain. Ce décret affecte non seulement ceux qui souhaitent voyager vers les États-Unis, mais aussi les résidents étrangers déjà présents légalement sur le sol américain.
Trois niveaux de restriction
Le décret distingue trois catégories de pays en fonction de la gravité des restrictions :
🟥 Liste rouge – Interdiction totale d’entrée
Citoyens de 11 pays dont :
- Afghanistan, Boutan, Cuba, Iran, Libye, Corée du Nord, Somalie, Soudan, Syrie, Venezuela, Yémen
➡️ Aucun visa ne sera accordé. Même les anciens collaborateurs des États-Unis (ex. : Afghans ayant aidé contre les Talibans) sont désormais exclus malgré les promesses antérieures.
🟧 Liste orange – Surveillance accrue
Exemples de pays : Biélorussie, Érythrée, Haïti, Birmanie, Pakistan, Russie, Sierra Leone, Soudan du Sud, Turkménistan
➡️ Les ressortissants de ces pays doivent obligatoirement se présenter à un entretien individuel. Objectif : scruter en détail leurs intentions et leur profil avant toute délivrance de visa.
🟨 Liste jaune – Menace de restrictions sous condition
➡️ Les pays ont 60 jours pour aligner leur législation avec la politique étrangère américaine, sous peine de rejoindre les listes rouges ou oranges.
Extension de la surveillance à l’intérieur du territoire américain
Le décret 14 161, intitulé “Protection des États-Unis contre les terroristes étrangers”, autorise :
- La vérification approfondie des étrangers déjà présents légalement sur le sol américain (y compris les résidents permanents).
- L’expulsion possible de toute personne exprimant des opinions considérées comme hostiles au gouvernement, à la culture ou aux institutions américaines.
➡️ Exemples : un étudiant étranger critiquant la politique américaine en Palestine ou exprimant une position contre le gouvernement peut être considéré comme une menace et être expulsé.
Impact sur les familles et les immigrés
Les personnes visées incluent :
- Les parents et enfants majeurs de citoyens américains.
- Les conjoints et enfants de résidents permanents légaux.
- Les candidats du programme de visa diversité.
➡️ Même les mariages, même légaux, font désormais l’objet de vérifications renforcées.
Réactions et contextes dénoncés
- Expulsion d’un ambassadeur sud-africain pour avoir critiqué la politique américaine, jugée “suprémaciste”.
- Critique du double standard américain : les États-Unis peuvent accuser des pays de racisme, mais rejettent les critiques similaires à leur encontre.
Réflexion sur l’Afrique et l’unité
Le narrateur appelle à une prise de conscience collective en Afrique :
- Développer les ressources naturelles locales : or, diamant, cobalt, lithium…
- Investir dans l’éducation, l’innovation et les infrastructures, au lieu de fuir vers des pays qui n’accueillent plus.
- Cesser de se diviser, car la désunion affaiblit le continent.
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Ce décret de Donald Trump marque un durcissement sans précédent de la politique migratoire américaine. Il va bien au-delà de la simple interdiction de voyager et introduit une vigilance idéologique sur les étrangers présents aux États-Unis. Ce virage soulève des inquiétudes majeures sur les libertés individuelles, la liberté d’expression et l’avenir des relations internationales, notamment avec l’Afrique.