Emmanuel Macron a récemment annoncé une nouvelle étape dans le soutien militaire de la France à l’Ukraine. Lors d’une interview, le président a révélé que la France livrera des avions de chasse Mirage 2000-5 à l’Ukraine d’ici la fin de l’année 2024. Cette décision marque un tournant significatif dans l’engagement français envers l’Ukraine dans son conflit contre la Russie.
Après une longue période de réticence, Emmanuel Macron a décidé de céder aux demandes ukrainiennes pour des avions de chasse. Lors d’une interview sur TF1 et France 2, il a expliqué que cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à former une coalition avec d’autres pays partenaires. Bien que le nombre exact d’appareils n’ait pas été précisé, la France envisage de convaincre d’autres pays, comme la Grèce, l’Inde ou encore le Qatar, de contribuer également.
Les pilotes ukrainiens commenceront leur formation en France dès cet été, avec pour objectif d’être opérationnels d’ici six mois. Actuellement, l’armée de l’air française ne forme qu’une dizaine de pilotes ukrainiens sur des avions Alpha Jet pour des formations initiales. La transition vers les Mirage 2000-5 nécessitera des mois d’entraînement intensif.
Une Brigade de Soldats Ukrainiens
En plus des avions de chasse, Macron a annoncé la création d’une brigade de 4500 soldats ukrainiens, équipée et armée par la France. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents de l’Ukraine sur le champ de bataille. Toutefois, cette formation se déroulera en dehors de l’Ukraine, en raison des réticences des autres pays européens à envoyer des instructeurs militaires sur le terrain ukrainien.
Réactions et Conséquences Internationales
Le Kremlin a rapidement réagi à cette annonce, menaçant de fournir des armes aux adversaires des pays livrant des armes à l’Ukraine. Le porte-parole du Kremlin a également désigné de possibles formateurs militaires français comme des cibles légitimes. Malgré ces menaces, Emmanuel Macron reste déterminé à renforcer le soutien occidental à l’Ukraine, affirmant que l’inaction pourrait encourager la Russie à poursuivre ses agressions.
Bien que critiquée, l’initiative française est surveillée de près par d’autres pays européens. Un responsable balte a souligné l’importance de démontrer une volonté claire de défendre l’Europe contre les agressions russes. Selon lui, « c’est l’inaction qui provoque Poutine ». Emmanuel Macron semble partager cette vision, cherchant à assurer un soutien durable et tangible à l’Ukraine, malgré les risques et les critiques.
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